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[] Pour ouvrir la semaine du goût 2020, partageons le gargantuesque repas à 22 plats du duc de Richelieu ! . Durant la guerre de Sept ans, le maréchal de Richelieu, fin gastronome, aurait décidé de donner à certains princes allemands, ses prisonniers, un somptueux repas. Il demande alors à son cuisinier, un certain Richard, de confectionner ce festin avec ce dont il disposait : un bœuf et des « racines ». . Ragoût de bœuf espagnol appelé Olla Podrida Soupe épaisse de Gascogne Palais de bœuf sauce Sainte-Ménehould Petits fours à la viande hachée et à la ciboulette Rognons de bœuf à l’oignon rôti Tripes sauce blanche au jus de citron Cuisse de bœuf aux racines et jus de viande Queue de bœuf à la purée de châtaignes Ragoût de langue à la Bourgogne Roulade de bœuf aux câpres de capucine Bœuf au céleri braisé Bœuf rôti à la purée de noisettes Cervelles de bœuf sur pain grillé Filet rôti Salade de chicorée à la langue Bœuf en gelée blanche aux pistaches Gâteau froid au bœuf sanguin et au vin Navet glacé sauce du jus de bœuf rôti Gâteau de cervelles en croûte de pain Gelée de jus de viande aux citrons confits Purée de fonds d’artichauts au jus et au lait d’amande Gelée de bouillon de bœuf au vin d’Alicante et aux mirabelles . Bonne semaine et bonne dégustation ! . @semainedugout . (C) Paris - Musée de l'Armée, Dist. RMN-Grand Palais / Emilie Cambier .

[] Saviez-vous que la reine Victoria avait visité l’église du Dôme des Invalides ? Et que l’œuvre « Visite de la reine Victoria aux Invalides » par Boutigny fait l’objet d’une restauration ? . Visuel 1 Après le retour des cendres de Napoléon Ier en 1840, de nombreuses personnalités politiques et des chefs d’Etat se sont rendus aux Invalides pour rendre hommage au vainqueur d’Austerlitz. Parmi eux, se trouve la reine Victoria, reine du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande, en visite en France durant l’été 1855. Le musée de l’Armée conserve un témoignage de son passage grâce à une toile d’Emile Paul Boutigny (1854-1929) réalisée entre 1875 et 1900. . Visuel 2 La reine Victoria arrive en France le 18 août 1855. La souveraine et son époux, le prince Albert de Saxe-Cobourg, sont invités par Napoléon III et son épouse à visiter Paris à l’occasion de l’Exposition Universelle de 1855. Cette photographie de 1855, conservée au musée de l’Armée, montre leur arrivée à la gare de l’Est. . Visuel 3 Ce séjour à Paris est ponctué de cérémonies officielles et de nombreuses visites de monuments. La reine Victoria émet notamment le souhait de se rendre aux Invalides pour y honorer la mémoire de Napoléon Ier. . Visuel 4 La reine, accompagnée de son époux, est accueillie par le général comte d’Ornano, gouverneur des Invalides, et des membres du gouvernement. Elle s’inclinera devant le cercueil de Napoléon Ier, un geste qui témoigne de la postérité de l’Empereur. . Visuel 5 A cette date, le cercueil de Napoléon est placé dans la chapelle Saint-Jérôme du Dôme des Invalides en attendant que soient terminés les travaux de construction de son tombeau par l’architecte Visconti. . Cette toile fait actuellement l’objet d’une restauration dans le cadre de la souscription pour la restauration des monuments napoléoniens aux Invalides. . (C) Paris - Musée de l'Armée, Dist. RMN-Grand Palais / image musée de l'Armée .

[̀ : 10 octobre 1916] L’année 1916 est marquée par plusieurs épisodes sanglants de la première guerre mondiale dont la bataille de la Somme (juillet-novembre 1916). Cette photographie aérienne anonyme, témoignage de l’importance de ce conflit, représente l’attaque du 10 octobre 1916 au bois Hart dans la Somme. . Il s'agit d'une vue oblique permettant d'embrasser le terrain en profondeur et de voir chaque aspect du terrain avec précision, jusqu'aux soldats sortis des tranchées en train de courir sur le no man's land. . (C) Paris - Musée de l'Armée, Dist. RMN-Grand Palais / image musée de l'Armée .

[̀ : 9 octobre 1896] Ce tableau du peintre Jean-Baptiste Edouard Detaille commémore la revue du camp de Châlons par le tsar Nicolas II et le président de la République Félix Faure, le 9 octobre 1896. . Cette œuvre, exposée dans le parcours permanent du Musée, représente la grande revue organisée au camp de Châlons à l'occasion de la visite officielle du tsar Nicolas II et de la tsarine Maria Feodorovna en France en octobre 1896. La revue mettait en scène 80 000 soldats des 6ème et 7ème corps d'armée. . (C) Paris - Musée de l'Armée, Dist. RMN-Grand Palais / Thierry Ollivier .

[̀ : 9 octobre 1757] Le 9 octobre marque la naissance de Charles X, l’occasion de revenir sur la magnifique carabine de chasse de ce personnage ! . Cette arme décorée de motifs militaires et cynégétiques a été utilisée par Charles-Philippe de France (ou Charles X), comte d’Artois, dernier petit-fils de Louis XV. . Destinées à la chasse au sanglier, pour achever une bête qui se défendait, elle porte sur la crosse les armoiries d’Artois entourées d’un faisceau de six drapeaux. Ce symbole fait référence à la charge de colonel-général des Suisses et des Grisons qui est attribuée au comte lorsqu’il a quinze ans. Elle lui donnait théoriquement la haute main sur les troupes suisses, elle est en fait honorifique. La responsabilité réelle est confiée au comte d’Affry, colonel des gardes suisses. . Le comte d’Artois semble tout d’abord porter un certain intérêt à la chose militaire mais il est découragé par son entourage. Le ministre Maurepas lui aurait ainsi déclaré : « Vous vous estimez très attiré par les manœuvres, Monseigneur ? Ce n’est pas là une occupation convenable pour un prince. Trouvez autre chose à faire. Faites des dettes, et nous les paierons ». . (C) Paris - Musée de l'Armée, Dist. RMN-Grand Palais / Emilie Cambier .

[ – Focus sur l’affiche « Populations abandonnées, faites confiance au soldat allemand ! »] Cette affiche de propagande allemande de 1940 reflète bien la situation en France à cette période ; entre l’occupation allemande et le début de résistance de la part des civils (remarquez le graffiti à gauche !) . Cette affiche réalisée par Théo Matejko est la première produite en France par l’Allemagne dès la fin juin 1940. Elle s’inscrit dans la propagande nazie de dédiabolisation du soldat allemand auprès de la population en zone occupée. . ✏️ Mais sur le côté gauche de l’affiche s’inscrit au charbon un graffiti « Et quoi encore ?... » : un exemple des premières résistances contre l’occupant… . Retrouvez cette affiche et bien d’autres objets qui ont marqué l’année 1940 dans nos salles jusqu’au 10 janvier 2021. . .

[Fête de la science – le niveau de pointage] Un jour, un outil : à l’occasion de cette manifestation, plongeons dans l’histoire des outils scientifiques. Aujourd’hui, découvrons le niveau de pointage modèle 1888-1900 ! . À la fin du XIXe siècle, afin de faire progresser les méthodes de tir de l’artillerie, les artilleurs français, polytechniciens, inventent le millième. Jusque-là, l’artillerie utilise le cercle trigonométrique divisé en 360 degrés, un système sexagésimal qui ne favorise pas les calculs rapides. . Le millième est l’angle sous-tendu par un arc à la millième partie du rayon de la circonférence : celle-ci contient 2000 x Π millièmes, soit dans un cercle 6283,1818… millièmes, chiffre ramené à 6400 pour plus de simplicité. Le millième, dix-sept fois plus précis que le degré, correspond à l’angle sous lequel un mètre est vu à un kilomètre. Fabriqué en laiton chromé, ce niveau de pointage d’artillerie modèle 1888 modifié 1900 permet aux servants d’une pièce d’artillerie d’en régler le tir, sans forcément voir l’objectif. Grâce à son niveau à bulle et à ses graduations en minutes et en degrés, le niveau de pointage permet le calcul de l’angle de la bouche à feu par rapport à l’horizontal, et ainsi le réglage du tir. . (c) Paris - Musée de l'Armée, Dist. RMN-Grand Palais / Emilie Cambier .

[] Les travaux de restauration continuent au Dôme des Invalides ! La crypte de Napoléon Ier fait l’objet d’un nettoyage au niveau des bas-reliefs et des luminaires de son déambulatoire, le couloir autour du tombeau de l’Empereur. . Nettoyage à l'éponge abrasive, à l'eau et à la vapeur… les restauratrices sont revenues localement sur les parties les plus ternes des 10 reliefs de marbre blanc évoquant les principales réalisations civiles de Napoléon Bonaparte. . A partir du 16 octobre, vous pourrez donc admirer le nouvel éclat des reliefs de la crypte avant de suivre les autres phases de la restauration : le dépoussiérage du Tombeau de Napoléon et des 12 statues de victoires ailées qui veillent sur lui ! . Merci aux restauratrices Justine Ovanessian, Julie Volant, Lucie Courtiade, Claire Brière, Camille Devilliers, Julie Maure, Laura Caru, Sarah Gonnet et aux techniciennes Manon Provost, Marie Planche et Adeline Rousseau. .

[Fête de la science - le clinomètre] Un jour, un outil : à l’occasion de cette manifestation, plongeons dans l’histoire des outils scientifiques. Aujourd’hui, découvrons le clinomètre ! Le clinomètre – ou inclinomètre – est un instrument de mesure permettant le calcul des angles d’inclinaison par rapport à la ligne d’horizon. Ce modèle a été conçu et fabriqué par la société Dornier, acteur majeur de l’industrie aéronautique allemande, mais également fabricant d’instruments de mesure et de précision. Dans le domaine militaire, il est surtout employé dans l’Arme blindée cavalerie à partir des années 1930 afin de mesurer l’inclinaison de la tourelle d’un char avant le tir et en complément ou remplacement des niveaux de pointage, devenus trop rudimentaires. Les clinomètres sont également largement employés dans les navires – de guerre, de commerce ou de transport – afin que les mécaniciens puissent connaître et corriger l’inclinaison du navire (la gîte). (c) Paris - Musée de l'Armée, Dist. RMN-Grand Palais / Emilie Cambier

Pour les 350 ans des Invalides, nos restauratrices vous dévoilent leur dernier projet : la restauration d’un grand carton de tapisserie sur la fondation des Invalides. . Un grand merci aux restaurateurs Isabelle Chochod, Emmanuel Joyerot, Ludovic Roudet ; Eve Froidevaux, Jean-François Hulot, Tiago Martens, Iris Rostain, Marielle Doyon, Caroll Fierle, Pauline Fierle, Pauline Lascourreges, Alice Mohen, Julie Sutter. . . .

[Fête de la science - l'anneau dynamométrique] Un jour, un outil : à l’occasion de cette manifestation, plongeons dans l’histoire des outils scientifiques. Aujourd’hui, découvrons l'anneau dynamométrique ! . Les anneaux dynamométriques apparaissent à la fin du XIXe siècle. Ce sont des évolutions des dynamomètres – des instruments permettant de mesurer la force par compression ou par étirement d’un ressort– qui offrent une précision accrue de la mesure. . Cet anneau dynamométrique a été employé dans la première moitié du XXe siècle par les services de l’Artillerie pour calculer les capacités de traction des attelages hippomobiles puis celles des camions tracteurs d’artillerie, ainsi que pour mesurer l’inertie des affûts dans diverses situations et pour tester les améliorations proposées. . (c) Paris - Musée de l'Armée, Dist. RMN-Grand Palais / Emilie Cambier .

[Fête de la science– le télémètre optique Zeiss] Un jour, un outil : à l’occasion de cette manifestation, plongeons dans l’histoire des outils scientifiques. Aujourd’hui, découvrons le télémètre optique Zeiss ! . Les télémètres optiques sont des instruments permettant de mesurer la distance entre l’utilisateur et l’objectif ciblé. Grâce à ses optiques et à un système de concordance visuelle qui superpose les deux images de cet objectif, le télémètre calcule la distance à laquelle se situe le point visé. . Ce type d’instrument est très employé par les unités d’artillerie de terre et de marine, afin que les soldats puissent déterminer en autonomie les coordonnées de tir de leurs canons. . Ce télémètre, conçu et fabriqué par l’entreprise Carl Zeiss, est destiné à la Kriegsmarine (IIIe Reich). Il a été donné au musée de l’Armée en 1970 par Gaston Alif (1888-1979), Français libre membre du réseau de résistance CND-Castille. . (c) Paris - Musée de l'Armée, Dist. RMN-Grand Palais / Emilie Cambier .