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Difficile de trouver un bar où consommer, rue de Lappe, près de la Bastille (Paris 11e), ce samedi 10 octobre, alors que minuit va sonner. Non pas qu’ils soient fermés – quelques rideaux sont néanmoins baissés –, mais dans ce haut lieu de la vie nocturne, les établissements affichent complet. Enfin selon les jauges sanitaires en vigueur. « Allez, quatre petites paires de fesses, ça ne prend pas de place, on s’assoit dans un petit coin », insiste Laetitia, jeune étudiante parisienne, accompagnée de trois amis. Après avoir tenté de les renvoyer sur des bars voisins, Guillermo Savoff, le directeur du Folie Bastille, les laisse entrer.
« C’est compliqué, on ne sait plus quoi faire. Tous nos clients doivent être assis, porter le masque s’ils se déplacent, ils payent à la table… Les gens sont perdus, ils ne savent plus ce qui est autorisé ou pas », raconte le patron.
« Les cacahuètes, les olives, les chips et tranches de saucisson ne sont pas constitutives d’un repas. Il faut que le bar ait une cuisine et fasse des plats. Mais un restaurant, lui, peut servir des boissons après 23 heures, même sans repas, comme le ferait un bar. Qui peut s’y retrouver ? », s’émeut Franck Trouet, délégué général du Groupement national des indépendants de l’hôtellerie et de la restauration Ile-de-France. Entre le 5 et le 8 octobre, la Préfecture de police annonce avoir réalisé 103 verbalisations dans des établissements recevant du public, principalement des restaurants et des bars… qui ont donné lieu à 52 mises en demeure, 13 demandes de fermeture et 10 fermetures effectives.
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1-3 : Guillermo, barman, prépare un cocktail au bar "Folies Bastille" à Paris le 10 octobre
2-6 : Des clients à la brasserie le Village Rossard dans le 5e arrondissement de Paris, et le patron Michel Besombes.
4-5 : Nathalie Romieu, patronne du bar-café-tabac Le Québec, dans le 5e arrondissement de Paris, où des croix sont disposées sur les tables pour respecter les mesures sanitaires.
7 : Des clients en terrasse, début de soirée dans le 17e arrondissement de Paris.
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Photos : Lucas Barioulet (@lucasbarioulet)
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« Où est-ce qu’on va aller ? » Devant le bâtiment squatté, l’inquiétude est palpable, vendredi 9 octobre. Mihail s’enquiert de son sort et de celui de ses quatre enfants. « Je ne sais pas où nous allons nous abriter de la pluie… Dans les bois ? », demande ce père de famille rom, de nationalité moldave. Sur le trottoir, des valises commencent à être entreposées. Une évacuation des lieux est prévue mardi, par la préfecture. Alors, les centaines de Roms moldaves qui vivent, certains depuis des mois, dans ce squat de Noisiel, en Seine-et-Marne, commencent à s’agiter. Sans attendre l’évacuation, une partie d’entre eux a décidé de quitter l’ancien immeuble de bureaux, de crainte d’être renvoyés dans leur pays ou séparés de leur famille.
Originaires de zones rurales, les Roms de Moldavie vivent pour une majorité dans des conditions de dénuement extrême. Une note de 2020 de l’association Habitat Cité rappelle que la Moldavie est l’« un des pays les plus pauvres d’Europe », avec un salaire moyen de 177 dollars (150 euros)
A la différence des Roms de Roumanie ou de Bulgarie, les Roms moldaves ne sont pas des ressortissants d’Etats membres de l’Union européenne. Sur les huit premiers mois de l’année 2020, la France a enregistré – principalement en Ile-de-France – plus de 1 300 demandes d’asile de Moldaves, contre 1 600 sur la même période en 2019. Des volumes qui sont faibles, mais inédits si on les compare aux 17 demandes enregistrées en 2017 et un peu plus de 300 en 2018.
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1 : David, la vingtaine, vit dans le squat de Noisiel. Il était chauffeur de taxi en Moldavie. Il espérait occuper le même emploi en Ile-de-France mais il ne parle que russe et anglais.
2-3-5 : L’ancien bâtiment de bureaux occupé par des roms moldaves à Noisiel (Seine-et-Marne) le 10 octobre
4 : Les bureaux ont été transformés en lieux de vie
6 : Des femmes roms moldaves préparent à manger dans une des cuisines aménagées dans le squat de Noisiel.
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Photos : Camille Millerand (@camillemillerand)
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Ni un ennemi invisible dont le spectre aura bouleversé cette édition automnale du tournoi de Roland-Garros. Ni le froid. Ni la pluie. Ni les nouvelles munitions officielles, jugées unanimement plus lourdes cette année. Pas même le seul joueur invaincu cette saison – si ce n’est par lui-même – n’auront réussi à faire vaciller la statue vivante et ébranler la forteresse. Même modernisé, même coiffé de son toit, le court Philippe-Chatrier reste la citadelle d’un homme et un seul : Rafael Nadal. Dimanche 11 octobre, l’Espagnol a donné une masterclass à Novak Djokovic, fessé 6-0, 6-2, 7-5.
Avec, en prime, un morceau d’histoire : Nadal briguait une 100e victoire porte d’Auteuil (pour deux défaites), et surtout, un 13e sacre pour rejoindre Roger Federer avec 20 titres du Grand Chelem au compteur.
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Rafael Nadal avec le trophée du tournoi de Roland-Garros, le 11 octobre. Photo : Christian Hartmann (@christian.hartmann) / Reuters (@reuters)
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D’ici trois mois, le Royaume-Uni aura quitté le marché commun européen et, théoriquement, des contrôles douaniers devront avoir été instaurés entre l’Irlande du Nord et le reste du pays.
Il suffit d’un pas de côté, à dix minutes à peine à pied du port (la face riante et moderne de Belfast), pour comprendre à quel point le débat sur le Brexit reste toxique dans cette ville de 350 000 habitants, où les plaies sont loin d’être refermées, vingt-deux ans après la signature du traité de paix ayant mis fin à la guerre civile.
A Belfast-Est, on est en territoire unioniste : Union Jacks en étendards, incessantes références à l’armée britannique sur les façades. Même sectarisme à Belfast-Ouest, où les quartiers catholiques sont encore protégés des protestants par de hauts « murs de la paix » et des portiques que l’on referme par précaution tous les soirs à 19 heures.
En l’absence d’accord sur la relation future avec l’UE, rien n’est prêt. Le port n’est toujours pas équipé pour les futurs contrôles sanitaires et « nous ignorons toujours ce qui remplacera les fonds structurels européens, qui ont tellement aidé depuis la signature des accords de paix », déplore Anthony Flynn, conseiller municipal Vert de Belfast.
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1-6 : « Murs de la Paix » à Belfast, le 1er octobre
2 : Brian, Gerard et Sean, en pause déjeuner dans le nouveau quartier Titanic de Belfast.
3 : L’une des deux grues géantes du port de Belfast, le 1er octobre.
4 : Dean McCullough, 25 ans, conseiller municipal DUP pour Belfast-Nord.
5 : Au café du musée Titanic de Belfast.
7 : Adam Turkington, artiste, au Vault Artist Studios de Belfast.
8 : Une peinture murale représentant des paramilitaires unionistes dans Belfast-Est.
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Photos : Philip Hatcher-Moore (@philmoorephoto)
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Des ombres se faufilent dans la nuit pour rejoindre les abris. Stepanakert, ville fantôme. Des sirènes d’alerte retentissent. Un missile survole la ville. Les seuls rais de lumière sont ceux des phares des rares voitures qui osent encore circuler, pneus crissant sur l’asphalte. Une, deux, trois explosions brisent le silence parfait d’une cité qui semble morte. Sans incendie, impossible de déterminer quelles sont les cibles des missiles. Une heure après, c’est un bombardement d’une douzaine d’engins explosifs. Encore plus tard, un fracas écrasant est le dernier de cette quatorzième nuit de guerre, résurgence d’un conflit vieux de trente ans.
Bakou a lancé le 27 septembre une offensive destinée à reconquérir ce territoire perdu après l’effondrement de l’URSS au profit de l’Arménie. Au soir d’un premier jour de « cessez-le-feu » qui n’a, pour le moment, pas tenu ses promesses, Stepanakert, la « capitale » de la « République d’Artsakh » (le Haut-Karabakh, une république autoproclamée et non reconnue par la communauté internationale), a été visée, comme presque chaque nuit depuis deux semaines, par l’armée azerbaïdjanaise. Le cessez-le-feu annoncé à Moscou après une réunion tripartite de la diplomatie russe avec l’Azerbaïdjan et l’Arménie, et qui devait prendre effet samedi 10 octobre à midi, n’aura pas été respecté une seule journée.
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1 : Un abri installé par le ministère des situations d’urgence dans le parking d’un immeuble du centre-ville, le 11 octobre
2 : Une rue désertée de Stepanakert le 11 octobre
3 : Des destructions suite à un bombardement, le 11 octobre.
4 : L'Archevêque de Stepanakert, Pargev Martirosyan, le 11 octobre.
5 : Le propriétaire d'une boulangerie industrielle de Stepanakert a installé du matériel dans les sous-sol d'un immeuble de la ville pour produire du pain destiné aux civils et aux au soldats du front.
6-7 : Dans un cimetière du centre-ville de Stepanakert, une femme assiste, le 11 octobre, à l’enterrement de son neveu, mort au front.
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Photos : Laurent Van der Stockt (@laurentvanderstockt)
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De ce qui fut, il y a près d’un demi-siècle, l’une des plus grandes mines de cuivre à ciel ouvert au monde, l’un des joyaux du groupe minier Rio Tinto et la poule aux œufs d’or du gouvernement de Papouasie-Nouvelle-Guinée, il ne reste que des squelettes de bâtiments rongés par la rouille, des carcasses de camions abandonnés à flanc de carrière et, surtout, plus d’un milliard de tonnes de résidus miniers qui, lessivés par les eaux de ruissellement et s’échappant de digues effondrées, empoisonnent champs et rivières.
« Nous sommes face à une destruction massive de l’environnement qui a un impact considérable sur les communautés locales. Rio Tinto, qui prétend incarner un modèle sur les questions environnementales et sociales, a fait fi de ses responsabilités », déplore Keren Adams, directrice du Centre juridique pour les droits de l’homme de Melbourne, qui porte plainte contre la multinationale.
En juin 2016, la compagnie a quitté l’île. Ses activités y étaient à l’arrêt depuis qu’en 1989, des habitants, excédés par la pollution et le peu de retombées financières locales, avaient lancé une campagne de sabotage qui avait mis fin aux activités de Panguna, mais précipité Bougainville dans une guerre civile de dix ans. Le peuple Nasioi a alors été le premier peuple autochtone à contraindre une compagnie minière à abandonner un site d’importance.
Ce 24 mai 2020 Rio Tinto a définitivement dynamité son image en Australie, en faisant sauter à l’explosif un site aborigène sacré, vieux de 46 000 ans, pour agrandir une mine de fer. La compagnie « va être connue en Australie comme Rio TNT », a déclaré l’ancien premier ministre Kevin Rudd. « Il faut des années pour se forger une bonne réputation. Quelques secondes peuvent suffire à la détruire », rappelle Allan Trench, économiste australien et spécialiste du secteur minier.
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Des camions abandonnés sur l’ancien site minier de Rio Tinto, sur l’île de Bougainville, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, en 2012.
Photo : Friedrich Stark / Alamo / Hemis (@hemis.fr)
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Le Brésil, c’est bien connu, est la patrie des novelas, ces séries télévisées à succès dépeignant des drames familiaux aux intrigues aussi tragiques qu’abracadabrantesques. Mais celle qui tient aujourd’hui en haleine les Brésiliens est bien réelle, et a dépassé l’imagination de tous les scénaristes. A 59 ans, « Flordelis » n’est pas un personnage banal. Cette pasteur et chanteuse de gospel est depuis deux décennies une star au Brésil, célèbre en particulier pour avoir adopté le nombre (délirant) de 51 enfants des favelas, qui s’ajoutent à ses quatre rejetons biologiques. Flordelis gagne vite une réputation de « bonne Samaritaine ». Et peu importe que ses adoptions soient souvent illégales, jamais régularisées, et obtenues sans le consentement des parents biologiques. Elle fait l’objet de documentaires élogieux. Elle obtient un disque d’or pour l’une de ses chansons. C’est au début des années 1990 que Flordelis fait la connaissance d’Anderson do Carmo, 14 ans. Elle l'adopte d'abord, puis l'épouse en 1994. En 2018 elle est élue au Parlement.
Le 16 juin 2019, Anderson do Carmo, 42 ans, s’effondre, le corps criblé de balles, dans le garage familial. La police retrouve vite deux tireurs, qui s’avèrent être l’un des fils biologique de Flordelis et l’un de ses jeunes « adoptés ». Peu à peu, les langues se délient, levant le voile sur la vraie nature de la famille. Le couple Flordelis-Anderson aurait entretenu des relations sexuelles régulières avec certains de ses « enfants ». Flordelis n’aurait pas hésité à offrir ses filles adoptives en « cadeau » aux pasteurs étrangers de passage à Rio. Le 24 août 2020, le dossier est ficelé. Les magistrats du parquet de Rio convoquent la presse. Flordelis « a été l’architecte de toute cette entreprise criminelle, elle a enrôlé, encouragé et convaincu » ses fils de participer à l’assassinat. L’affaire a fortement secoué Brasília, où une procédure est en cours afin de mettre fin à l'immunité parlementaire de la députée.
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Flordelis dos Santos, avec son mari, Anderson do Carmo, et leurs enfants adoptés, en 2009, à leur domicile de Niterói, près de Rio de Janeiro. Photo : Almeida Vanderlei / AFP (@afpphoto)
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C’était perdu d’avance. On ne prend pas un apéro, à l’heure de l’apéro, avec un acteur de théâtre. Ce tocsin du lâcher prise, qui sonne aux alentours de 19 heures, est totalement contre-indiqué par les metteurs en scène. A cette heure-ci, un acteur de théâtre n’est là pour personne. Il se prépare à monter sur scène. Et généralement, cela suffit amplement à sa peine. Swann Arlaud, qui joue tous les soirs depuis le mercredi 30 septembre, nous a donc donné rendez-vous pour un café à 14 heures dans le 10e arrondissement de Paris.
A la vraie heure de l’apéro, donc, Swann est au Théâtre du Rond-Point et se prépare à devenir un jeune combattant, dans un Beyrouth imaginaire, ravagé par des guerres intestines. Il joue un monologue, Exécuteur 14, un texte, à la fois râpeux, tranchant et poétique, d’Adel Hakim. Il arrive vers 18 heures, deux heures et demie avant les trois coups et fume une clope, croque une pomme, marche sur le plateau, face aux gradins vides de la salle. Comme pour domestiquer la chose.
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Swann Arlaud, à Paris, au café La Caravane, le 2 octobre. Photo : Audoin Desforges (@audoin_desforges)
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Dans le Nord du Mozambique, une insurrection islamiste, partie de presque rien il y a trois ans, est en train de s’étendre. Les insurgés, baptisés localement Chabab (les jeunes), sont apparus au grand jour le 5 octobre 2017. Là, avec des moyens très limités, leur groupe a mené une première incursion dans le port de Mocimboa da Praia, à près de 3 000 kilomètres de Maputo, la capitale, près de la frontière tanzanienne. Une région qui est aussi, et surtout, un eldorado gazier en devenir.
Depuis plusieurs années, en effet, des groupuscules islamistes se constituaient à bas bruit dans cette région, sur fond de tensions locales entre tendances religieuses. La province du Cabo Delgado était, jusqu’ici, un « paradis » des ONG en raison de sa pauvreté. C’était aussi le lieu de concentration de nombreuses ressources ne profitant pas aux populations. A commencer par les mines de rubis, à laquelle s’ajoutent les trafics d’héroïne et de migrants, et maintenant le gaz.
Les insurgés ont prêté allégeance à l’organisation Etat islamique (EI) en 2019, au sein de la wilayat (province) Afrique centrale, qui jusqu’ici était surtout composée d’un groupe de l’est de la République démocratique du Congo, issu d’une rébellion locale ancienne.
Le 31 octobre 2019, le nouveau porte-parole de l’EI avait mentionné « l’Afrique centrale » parmi les nouveaux territoires du djihad dans son premier enregistrement audio. Dressant le bilan d’une année d’opérations, l’hebdomadaire en ligne Al-Naba, l’organe de propagande de l’EI, revendiquait 118 opérations au Mozambique, en Tanzanie et en RDC.
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Après une attaque de djihadistes dans le village d’Aldeia da Paz (nord du Mozambique), le 24 août 2019. Photo : Marco Longari (@marcolongari) / AFP (@afpphoto)
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« C’est Audrey à la ferme ! ». La plaisanterie est d’elle. L’adjointe à la maire de Paris pose devant un enclos paillé où s’agitent plusieurs portées d’agneaux. Ce vendredi de début octobre, l’élue parisienne visite la ferme expérimentale de Grignon (Yvelines). Elle explique qu’elle veut « transformer l’agriculture de tout le bassin parisien » : « Mon idée est, qu’avec la commande publique, on doit améliorer la provenance et la qualité de la restauration des cantines et des Ephad. » Circuits courts, juste rémunération des agriculteurs, réduction de l’empreinte carbone… Audrey Pulvar maîtrise le vocabulaire et donne parfaitement le change. Mais sa tête est ailleurs.
Depuis des semaines, l’élue fignole le lancement de sa campagne pour les régionales. La future tête de liste sait qu’elle va concentrer un certain nombre de critiques - elle serait tellement « bobo parisienne ». Avant sa longue carrière journalistique, cette native de Fort-de-France avait hérité d’un solide bagage politique familial, ancré dans la gauche anticoloniale antillaise. Son grand-père était ouvrier fraiseur à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Son père syndicaliste est un des fondateurs du Mouvement indépendantiste martiniquais. Autour de la table familiale, les discussions tournent sans cesse autour des éditos du journal La parole au peuple et des débats qui agitent la gauche caribéenne. On y aime le verbe haut et les mots choisis. « J’ai été biberonnée à la politique », sourit-elle.
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Audrey Pulvar à la ferme de Grignon, à Thiverval-Grignon dans les Yvelines, le 2 octobre. Photo : Cyril Bitton (@cyrilbitton)
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Une quinzaine de landaus trônent devant l’école aux façades en bois rouge. C’est l’heure de la sieste à la Holmgårdens förskola. Situé dans un quartier pavillonnaire, dans le vieux Täby, la banlieue chic de Stockholm, l’établissement ressemble à n’importe quelle maternelle suédoise, avec ses tapis au sol, ses petits meubles de bois clair et ses salles remplies de jouets et de matériel pédagogique.
Cette école était un établissement public avant d’être privatisée par la majorité municipale de centre droit en 2001. Aujourd’hui, 68 des 71 maternelles de la commune sont privées. Même chose pour la moitié des écoles primaires et des collèges et six des huit lycées de la localité. Parmi les 290 communes du royaume, aucune n’est allée aussi loin que Täby. Education, maisons de retraite, aide à domicile et aux personnes handicapées… La municipalité achète 47 % de ces services auprès d’opérateurs privés, contre 16 % en moyenne dans les autres communes.
En révélant de graves dysfonctionnements dans les maisons de retraite du royaume, où sont décédés plus de la moitié des morts du Covid-19 en Suède, la pandémie a relancé le débat sur les excès de la privatisation. Un sujet hautement polémique, car, si la majorité des Suédois y est favorable, ils sont aussi largement pour l’interdiction des profits.
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1 : Cours à l’école Holmgårdens à Täby en septembre
2 : Kajsa Söderberg, dirigeante de Täbypedagogerna, une entreprise qui possède 16 écoles maternelles à Täby
3 : Le centre-ville de Täby.
4 : Erik Andersson, le maire de Täby
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Photos : Elis Hoffman (@hoffman_elis) pour @m_magazine
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Les présidents passent, les ministres valsent, les humains se compromettent. Il reste. « Je maintiendrai », la devise du prince rebelle Guillaume d’Orange, irait comme un gant de mousquetaire à ce descendant de d’Artagnan.
Bougrain-Dubourg, 73 ans, Allain de son prénom, avec deux ailes, a de la branche. La pommette toujours haute, la paupière un peu tombante, un petit cheveu arrimé sur la langue, l’ami des animaux et de la biodiversité poursuit son inlassable combat en faveur du vivant depuis plus d’un demi-siècle. Il a pris des coups. Reçu des menaces de mort. A été harcelé sur son portable. Mais il ne cessera jamais de lutter contre le broyage des poussins ou la castration à vif des porcelets. L’homme ouvre un œil rond de fuligule milouin (un canard) quand on lui demande s’il a des ennemis. La question glisse. Puis le président de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) se met à rire – il rit beaucoup et rien que pour cela on est content de venir faire un tour dans son capharnaüm.
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Allain Bougrain Dubourg, journaliste, producteur et réalisateur de télévision, au siège de Nature Productions à Paris le 2 Octobre. Photo : Valerio Vincenzo (@valerio_vincenzo)
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Ni un ennemi invisible dont le spectre aura bouleversé cette édition automnale du tournoi de Roland-Garros. Ni le froid. Ni la pluie. Ni les nouvelles munitions officielles, jugées unanimement plus lourdes cette année. Pas même le seul joueur invaincu cette saison – si ce n’est par lui-même – n’auront réussi à faire vaciller la statue vivante et ébranler la forteresse. Même modernisé, même coiffé de son toit, le court Philippe-Chatrier reste la citadelle d’un homme et un seul : Rafael Nadal. Dimanche 11 octobre, l’Espagnol a donné une masterclass à Novak Djokovic, fessé 6-0, 6-2, 7-5.
Avec, en prime, un morceau d’histoire : Nadal briguait une 100e victoire porte d’Auteuil (pour deux défaites), et surtout, un 13e sacre pour rejoindre Roger Federer avec 20 titres du Grand Chelem au compteur.
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Rafael Nadal avec le trophée du tournoi de Roland-Garros, le 11 octobre. Photo : Christian Hartmann (@christian.hartmann) / Reuters (@reuters)
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Oct 11 2020 GMT10:51
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C’était perdu d’avance. On ne prend pas un apéro, à l’heure de l’apéro, avec un acteur de théâtre. Ce tocsin du lâcher prise, qui sonne aux alentours de 19 heures, est totalement contre-indiqué par les metteurs en scène. A cette heure-ci, un acteur de théâtre n’est là pour personne. Il se prépare à monter sur scène. Et généralement, cela suffit amplement à sa peine. Swann Arlaud, qui joue tous les soirs depuis le mercredi 30 septembre, nous a donc donné rendez-vous pour un café à 14 heures dans le 10e arrondissement de Paris.
A la vraie heure de l’apéro, donc, Swann est au Théâtre du Rond-Point et se prépare à devenir un jeune combattant, dans un Beyrouth imaginaire, ravagé par des guerres intestines. Il joue un monologue, Exécuteur 14, un texte, à la fois râpeux, tranchant et poétique, d’Adel Hakim. Il arrive vers 18 heures, deux heures et demie avant les trois coups et fume une clope, croque une pomme, marche sur le plateau, face aux gradins vides de la salle. Comme pour domestiquer la chose.
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Swann Arlaud, à Paris, au café La Caravane, le 2 octobre. Photo : Audoin Desforges (@audoin_desforges)
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Oct 11 2020 GMT12:49
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Le Brésil, c’est bien connu, est la patrie des novelas, ces séries télévisées à succès dépeignant des drames familiaux aux intrigues aussi tragiques qu’abracadabrantesques. Mais celle qui tient aujourd’hui en haleine les Brésiliens est bien réelle, et a dépassé l’imagination de tous les scénaristes. A 59 ans, « Flordelis » n’est pas un personnage banal. Cette pasteur et chanteuse de gospel est depuis deux décennies une star au Brésil, célèbre en particulier pour avoir adopté le nombre (délirant) de 51 enfants des favelas, qui s’ajoutent à ses quatre rejetons biologiques. Flordelis gagne vite une réputation de « bonne Samaritaine ». Et peu importe que ses adoptions soient souvent illégales, jamais régularisées, et obtenues sans le consentement des parents biologiques. Elle fait l’objet de documentaires élogieux. Elle obtient un disque d’or pour l’une de ses chansons. C’est au début des années 1990 que Flordelis fait la connaissance d’Anderson do Carmo, 14 ans. Elle l'adopte d'abord, puis l'épouse en 1994. En 2018 elle est élue au Parlement.
Le 16 juin 2019, Anderson do Carmo, 42 ans, s’effondre, le corps criblé de balles, dans le garage familial. La police retrouve vite deux tireurs, qui s’avèrent être l’un des fils biologique de Flordelis et l’un de ses jeunes « adoptés ». Peu à peu, les langues se délient, levant le voile sur la vraie nature de la famille. Le couple Flordelis-Anderson aurait entretenu des relations sexuelles régulières avec certains de ses « enfants ». Flordelis n’aurait pas hésité à offrir ses filles adoptives en « cadeau » aux pasteurs étrangers de passage à Rio. Le 24 août 2020, le dossier est ficelé. Les magistrats du parquet de Rio convoquent la presse. Flordelis « a été l’architecte de toute cette entreprise criminelle, elle a enrôlé, encouragé et convaincu » ses fils de participer à l’assassinat. L’affaire a fortement secoué Brasília, où une procédure est en cours afin de mettre fin à l'immunité parlementaire de la députée.
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Flordelis dos Santos, avec son mari, Anderson do Carmo, et leurs enfants adoptés, en 2009, à leur domicile de Niterói, près de Rio de Janeiro. Photo : Almeida Vanderlei / AFP (@afpphoto)
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Oct 12 2020 GMT12:06
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Des ombres se faufilent dans la nuit pour rejoindre les abris. Stepanakert, ville fantôme. Des sirènes d’alerte retentissent. Un missile survole la ville. Les seuls rais de lumière sont ceux des phares des rares voitures qui osent encore circuler, pneus crissant sur l’asphalte. Une, deux, trois explosions brisent le silence parfait d’une cité qui semble morte. Sans incendie, impossible de déterminer quelles sont les cibles des missiles. Une heure après, c’est un bombardement d’une douzaine d’engins explosifs. Encore plus tard, un fracas écrasant est le dernier de cette quatorzième nuit de guerre, résurgence d’un conflit vieux de trente ans.
Bakou a lancé le 27 septembre une offensive destinée à reconquérir ce territoire perdu après l’effondrement de l’URSS au profit de l’Arménie. Au soir d’un premier jour de « cessez-le-feu » qui n’a, pour le moment, pas tenu ses promesses, Stepanakert, la « capitale » de la « République d’Artsakh » (le Haut-Karabakh, une république autoproclamée et non reconnue par la communauté internationale), a été visée, comme presque chaque nuit depuis deux semaines, par l’armée azerbaïdjanaise. Le cessez-le-feu annoncé à Moscou après une réunion tripartite de la diplomatie russe avec l’Azerbaïdjan et l’Arménie, et qui devait prendre effet samedi 10 octobre à midi, n’aura pas été respecté une seule journée.
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1 : Un abri installé par le ministère des situations d’urgence dans le parking d’un immeuble du centre-ville, le 11 octobre
2 : Une rue désertée de Stepanakert le 11 octobre
3 : Des destructions suite à un bombardement, le 11 octobre.
4 : L'Archevêque de Stepanakert, Pargev Martirosyan, le 11 octobre.
5 : Le propriétaire d'une boulangerie industrielle de Stepanakert a installé du matériel dans les sous-sol d'un immeuble de la ville pour produire du pain destiné aux civils et aux au soldats du front.
6-7 : Dans un cimetière du centre-ville de Stepanakert, une femme assiste, le 11 octobre, à l’enterrement de son neveu, mort au front.
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Photos : Laurent Van der Stockt (@laurentvanderstockt)
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Oct 12 2020 GMT17:58
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Difficile de trouver un bar où consommer, rue de Lappe, près de la Bastille (Paris 11e), ce samedi 10 octobre, alors que minuit va sonner. Non pas qu’ils soient fermés – quelques rideaux sont néanmoins baissés –, mais dans ce haut lieu de la vie nocturne, les établissements affichent complet. Enfin selon les jauges sanitaires en vigueur. « Allez, quatre petites paires de fesses, ça ne prend pas de place, on s’assoit dans un petit coin », insiste Laetitia, jeune étudiante parisienne, accompagnée de trois amis. Après avoir tenté de les renvoyer sur des bars voisins, Guillermo Savoff, le directeur du Folie Bastille, les laisse entrer.
« C’est compliqué, on ne sait plus quoi faire. Tous nos clients doivent être assis, porter le masque s’ils se déplacent, ils payent à la table… Les gens sont perdus, ils ne savent plus ce qui est autorisé ou pas », raconte le patron.
« Les cacahuètes, les olives, les chips et tranches de saucisson ne sont pas constitutives d’un repas. Il faut que le bar ait une cuisine et fasse des plats. Mais un restaurant, lui, peut servir des boissons après 23 heures, même sans repas, comme le ferait un bar. Qui peut s’y retrouver ? », s’émeut Franck Trouet, délégué général du Groupement national des indépendants de l’hôtellerie et de la restauration Ile-de-France. Entre le 5 et le 8 octobre, la Préfecture de police annonce avoir réalisé 103 verbalisations dans des établissements recevant du public, principalement des restaurants et des bars… qui ont donné lieu à 52 mises en demeure, 13 demandes de fermeture et 10 fermetures effectives.
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1-3 : Guillermo, barman, prépare un cocktail au bar "Folies Bastille" à Paris le 10 octobre
2-6 : Des clients à la brasserie le Village Rossard dans le 5e arrondissement de Paris, et le patron Michel Besombes.
4-5 : Nathalie Romieu, patronne du bar-café-tabac Le Québec, dans le 5e arrondissement de Paris, où des croix sont disposées sur les tables pour respecter les mesures sanitaires.
7 : Des clients en terrasse, début de soirée dans le 17e arrondissement de Paris.
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Photos : Lucas Barioulet (@lucasbarioulet)
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Oct 12 2020 GMT15:47
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« Où est-ce qu’on va aller ? » Devant le bâtiment squatté, l’inquiétude est palpable, vendredi 9 octobre. Mihail s’enquiert de son sort et de celui de ses quatre enfants. « Je ne sais pas où nous allons nous abriter de la pluie… Dans les bois ? », demande ce père de famille rom, de nationalité moldave. Sur le trottoir, des valises commencent à être entreposées. Une évacuation des lieux est prévue mardi, par la préfecture. Alors, les centaines de Roms moldaves qui vivent, certains depuis des mois, dans ce squat de Noisiel, en Seine-et-Marne, commencent à s’agiter. Sans attendre l’évacuation, une partie d’entre eux a décidé de quitter l’ancien immeuble de bureaux, de crainte d’être renvoyés dans leur pays ou séparés de leur famille.
Originaires de zones rurales, les Roms de Moldavie vivent pour une majorité dans des conditions de dénuement extrême. Une note de 2020 de l’association Habitat Cité rappelle que la Moldavie est l’« un des pays les plus pauvres d’Europe », avec un salaire moyen de 177 dollars (150 euros)
A la différence des Roms de Roumanie ou de Bulgarie, les Roms moldaves ne sont pas des ressortissants d’Etats membres de l’Union européenne. Sur les huit premiers mois de l’année 2020, la France a enregistré – principalement en Ile-de-France – plus de 1 300 demandes d’asile de Moldaves, contre 1 600 sur la même période en 2019. Des volumes qui sont faibles, mais inédits si on les compare aux 17 demandes enregistrées en 2017 et un peu plus de 300 en 2018.
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1 : David, la vingtaine, vit dans le squat de Noisiel. Il était chauffeur de taxi en Moldavie. Il espérait occuper le même emploi en Ile-de-France mais il ne parle que russe et anglais.
2-3-5 : L’ancien bâtiment de bureaux occupé par des roms moldaves à Noisiel (Seine-et-Marne) le 10 octobre
4 : Les bureaux ont été transformés en lieux de vie
6 : Des femmes roms moldaves préparent à manger dans une des cuisines aménagées dans le squat de Noisiel.
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Photos : Camille Millerand (@camillemillerand)
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